Besoins unitaires en azote : le classement variétal 2016

bleChaque année, les variétés de blé tendre sont évaluées sur leur besoin spécifique en azote – ou coefficient b -, puis classées dans l’une des catégories de besoins. Cette année, 23 nouvelles variétés intègrent le classement.

Pour calculer la dose d’apport d’azote sur blé tendre, la méthode du bilan prévisionnelle s’appuie sur le besoin unitaire en azote de la variété. Ce besoin doit être multiplié par l’objectif de rendement pour obtenir une quantité d’azote à absorber permettant de produire 1 hectare de blé tendre.

Il est généralement de 3 kg/q mais des disparités sont observées entre variétés. Elles sont ainsi réparties dans trois catégories : b = 2,8 ; b = 3 ; b = 3,2. En tendance, plus la variété est productive et moins riche en protéines, plus son besoin unitaire en azote est faible.

Une nouvelle méthode d’évaluation

Afin de répondre aux enjeux de la qualité du blé tendre dans les filières de production en termes de teneur en protéines du grain, ARVALIS – Institut du végétal a entamé la rénovation de la méthode de détermination du besoin unitaire d’azote des variétés. Le nouveau système proposera des références par variété afin d’assurer des objectifs couplés de rendement et de teneur en protéines.

Dans l’attente de la stabilisation de cette nouvelle procédure, les 23 variétés intégrant le classement cette année, issues pour l’essentiel des inscriptions 2015, se voient toutes attribuer, de manière transitoire, un besoin unitaire d’azote « b » égal à 3 kg N/q. Il pourra être amené à évoluer dans le cadre des références actualisées qui seront diffusées fin 2016.


fiche technique pdfConsultez la répartition des variétés de blé tendre (hors blés améliorants) selon leur classe de besoin unitaire pour 2016 (pdf).


Pour les variétés qui ne sont pas mentionnées, le coefficient b par défaut est de 3 kg N/q.

Concernant les variétés de Blé Améliorant et de Force (BAF), dont les besoins intègrent un objectif de qualité, la liste sera prochainement disponible.

Christine LESOUDER (ARVALIS – Institut du végétal)

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