Maïs fourrage : performance des variétés expérimentées en post-inscription en 2016

acropole-mais-plante-58_576x384Retrouvez, par région, les résultats des essais variétés de maïs fourrage du réseau de post-inscription 2016, réalisés par ARVALIS – Institut du végétal et l’UFS, en partenariat avec des coopératives et des chambres d’Agriculture.

Les résultats sont proposés par groupe de précocité et par région agroclimatique de production. Au sein de chaque tableau de synthèse, les variétés sont classées par statut (témoins, nombre d’années d’expérimentation en post-inscription) et ordre de tardiveté à la récolte.

Les références concernent :
• les rendements moyens de l’année 2016 et leur régularité entre les essais exprimés en % de la moyenne des variétés en étude. Un écart-type (ET) faible signifie une bonne régularité entre essais. Des synthèses par niveau de rendement ont été réalisées en 2016 compte tenu des effets de déficits hydriques qui ont touché un grand nombre de régions d’élevage.
• un rappel des pourcentages de rendement des 2 années précédentes afin d’apprécier la régularité entre les années ;
• les teneurs en matière sèche plante entière à la récolte ;
• les pourcentages de verse à la récolte ;
• les concentrations en UFL, exprimées en pourcentage de la moyenne générale.


fiche technique pdf iconeTéléchargez les résultats pour les groupes de précocité suivants :
– Les très précoces (Bretagne, Normandie et Nord)
– Les précoces (Bretagne, Ouest, Nord-Ouest, Nord, Nord-Est et Centre-Est)
– Les demi-précoces (Centre-Ouest et Centre-Est)
– Les demi-tardives (Centre-Ouest et Centre-Est)


La précocité reste un critère de choix important en maïs fourrage

La précocité apporte de la souplesse dans les dates de récolte, l’implantation de la culture d’hiver suivante et la valorisation par les troupeaux. Inversement une variété trop précoce pour la région ou récoltée trop tard pour sa précocité a non seulement l’inconvénient de valoriser insuffisamment l’offre climatique, mais aussi de conduire à des taux d’amidon trop élevés.

Il faut viser une maturité de récolte entre le 10 et le 30 septembre, variable selon les régions, avec un objectif de teneurs en matière sèche compris entre 28 et 35 %. Les variétés plus tardives apportent du gain potentiel en rendement lorsque les dates de semis et les températures de l’année permettent de les valoriser. En situations plus limitantes en températures ou en eau durant la fin de croissance des grains, les variétés plus précoces s’expriment proportionnellement mieux.

Valoriser la valeur énergétique, la tenue de tige et la régularité de rendement

Les différences de valeur énergétique entre variétés exprimées par la valeur UFL sont importantes à privilégier. Un écart de 0,01 UFL permet en moyenne un gain de 0,3 litre de lait par vache et par jour dans le cas d’une ration équilibrée.

La tenue de tige reste aussi un critère important.

Quant aux rendements, les écarts de comportement des variétés expérimentées entre années, essais et régions ne sont pas toujours faciles à expliquer. En 2016, les rendements ont été pénalisés par les déficits hydriques et des démarrages souvent très difficiles dans certaines régions. Les évolutions ultra rapides des teneurs en matière sèche ont conduit dans un grand nombre de situations à des récoltes à sur-maturité. La régularité des résultats qui s’apprécie à l’aide des références des années antérieures et d’un indicateur de stabilité entre les essais de l’année, est à prendre en compte. La comparaison des résultats entre régions est aussi très utile.

Josiane LORGEOU, Bruno MARTIN (ARVALIS – Institut du végétal)

 

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