Un inoculum de sortie d’hiver réparti selon un gradient de précocité

tache_septoriose_ble_debut_montaison8Retrouvez les premières estimations du risque septoriose pour 2016 à l’échelle du territoire.

Le modèle Septo-LIS® d’ARVALIS indique, pour un semis au 15/10 que, comparativement aux années passées, que les niveaux d’inoculum de la septoriose en sortie d’hiver sont élevés dans les zones de bordure maritime et le Sud-Ouest.

Ils sont d’un niveau médian dans le Centre et les zones continentales, en particulier dans le quart Nord-Est (figure 1).

Figure 1 : Positionnement de l’inoculum 2016 de septoriose par rapport à la distribution sur 20 ans pour chaque site
Le cas-type calculé ici correspond à une précocité de type Apache semée au 15/10.

fig1_septo3

Les résultats pour d’autres combinaisons précocité X date de semis montrent le même type de réponse. Attention, ce calcul est fait alors que le stade Epi1cm n’est pas atteint pour un certain nombre de situations : la météo des prochains jours pourra faire évoluer cette situation.

Pour compléter cette vision relative site par site, on peut également se référer à la figure suivante, qui propose une vision spatialisée, cette fois-ci pour une variété de précocité de type Apache, mais semée à la date recommandée régionalement.

Figure 2 : Niveau relatif de l’inoculum au stade épi 1 cm pour une variété de type Apache semée à la date recommandée
Le rouge représente les niveaux les plus élevés, vert clair les plus faibles.

fig2_septo2

Ici aussi, le calcul est fait pour un stade épi 1 cm qui n’est pas forcément atteint : la météo des prochains jours pourra faire évoluer cette situation.

La météo des prochaines semaines sera déterminante

Une précaution importante doit entourer cette première vision. Pour l’ensemble de la zone Nord, nous ne sommes pas encore entrés dans la phase critique de l’épidémie, à savoir la montaison. Lorsque celle-ci démarrera, la succession des épisodes pluvieux aura une influence prépondérante sur l’épidémie : l’explosion de la maladie peut encore se révéler très tardive ou au contraire très précoce en fonction des semaines à venir.

Gilles COULEAUD, Emmanuelle GOURDAIN (ARVALIS – Institut du végétal)

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