
Le plan sera suivi par un panier d’indicateurs à quatre composantes (recherche-innovation, conseil-développement, diagnostic agro-écologique, évolution de la quantité utilisée), plus un indicateur de pression parasitaire et le Nodu (Nombre de doses unitaires employées). Il doit « davantage mettre l’accent sur les actions relatives aux effets sur la santé des travailleurs », selon le ministre qui a annoncé un appel à projets sur la recherche et l’innovation.
La mise en place des CEPP (Certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques) est confirmée au 1er juillet 2016. « Un nouvel indicateur de réduction des produits phytosanitaires, élaboré en concertation avec les professionnels et validé scientifiquement, peut désormais servir de base à la valeur des certificats, précise le communiqué. Il est fondé à la fois sur la diminution du recours aux produits ainsi que sur la promotion d’actions innovantes et faciles à déployer. » Une évolution saluée par les syndicats qui y voient le moyen d’intégrer les actions engagées et pas seulement les résultats.
Quant à l’allègement des sanctions financières liées aux CEPP, promis par Manuel Valls le 17 février et confirmé par Stéphane Le Foll le 8 mars lors d’un précédent Cos, il se traduit dans le projet de décret par un nouveau calcul. Initialement, les distributeurs risquaient une pénalité de 11 euros par Nodu s’ils n’obtenaient pas un nombre suffisant de certificats, l’objectif étant une réduction de 20 % de leurs ventes de phytos d’ici à cinq ans. C’est désormais 5 euros par CEPP manquant.
Agra presse