Les résultats 2016 des variétés de maïs grain

mais_epis-06_576x383-1Les performances des nouvelles variétés de maïs grain expérimentées en 2016 dans le réseau de post-inscription ARVALIS / UFS sont disponibles. 

Les références concernent :
• les rendements moyens de l’année 2016 et leur régularité entre les essais exprimés en % de la moyenne des variétés en étude. Un écart-type (ET) faible signifie une bonne régularité entre essais.
• un rappel des pourcentages de rendement des 2 années précédentes afin d’apprécier la régularité entre les années.
• les teneurs en eau du grain à la récolte.
• les pourcentages de verse à la récolte lorsque le nombre d’essais présentant de la verse l’a permis.

Les résultats des variétés sont proposés par région de production et par groupe de précocité. Au sein des tableaux, les variétés sont classées par nombre d’années de références (avec rappel des rendements des années 2014 et 2015) et par ordre croissant de tardiveté à la récolte.


fiche technique pdf iconeTéléchargez les résultats de votre région :
– Nord, Bretagne, Normandie et Pays de la Loire
– Centre, Centre-Ouest, Pays de la Loire, Vendée, Charentes et Poitou 
– Sud-Ouest (Bassin de la Garonne, Bassin de l’Adour et Landes)
– Nord-Est, Centre-Est et Sud-Est


Valoriser la précocité variétale

En maïs grain, une variété plus tardive obtient en général un rendement supérieur de 0,5 à 2,5 q/ha par point de tardiveté, un avantage contrebalancé toutefois par le surcoût dû au séchage. Les variétés plus tardives apportent du gain potentiel en rendement lorsque les dates de semis et les températures de l’année permettent de les valoriser. En situations plus limitantes en températures ou en eau durant la fin de croissance des grains, les variétés plus précoces s’expriment proportionnellement mieux.

En 2016, les températures élevées du mois de septembre ont contribué à des récoltes à faibles teneurs en eau du grain, ce qui a diminué les couts de séchage.

Le choix de la précocité apporte aussi de la souplesse dans les dates de récolte, la gestion des résidus, l’implantation de la culture d’hiver suivante et la maîtrise de la qualité sanitaire de la collecte. Il faut viser une maturité de récolte entre le 10 et le 15 octobre avec un objectif de teneurs en eau du grain de 33 à 25 %.

Privilégier les compromis productivité – régularité – précocité

La tenue de tige reste aussi un critère important. Quant aux rendements, les écarts de comportement des variétés expérimentées entre années, essais et régions ne sont pas toujours faciles à expliquer.

La régularité des résultats qui s’apprécie à l’aide des références des années antérieures et d’un indicateur de stabilité entre les essais de l’année, est à prendre en compte. La comparaison des résultats entre régions est aussi très utile.

Josiane LORGEOU, Bruno MARTIN (ARVALIS – Institut du végétal)

 

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