Nord / Pas-de-Calais – Betterave : que faire avec le temps sec qui persiste ?

Les semis sont bientôt terminés. L’implantation n’a pas toujours été facile. Avec des préparations grossières et un lit de semences imparfait, la profondeur d’enterrage des graines est parfois insuffisante. Aujourd’hui, elles sont dans le sec.

Dégâts de mulots

Des dégâts de mulots sont signalés. Les graines sont décortiquées au fond de la cavité ; Il ne reste que l’enrobage souvent coupé en deux. A la levée, des comptages précis seront nécessaires afin d’estimer la population des betteraves. Pour cela il est conseillé de disposer des placettes contiguës de 6 rangs sur 10 m, répétées au moins 4 fois dans la parcelle. Le repérage de ces zones permettra de constater l’évolution des populations sur 48 heures.

La population minimale acceptable est de 40 000 plantes à l’hectare soit :
– pour un semis à 45 cm d’écartement, 18 betteraves en moyenne sur 10 m,
– pour un semis à 50 cm d’écartement, 20 betteraves en moyenne sur 10 m.

Désherbage de pré-émergence

Le désherbage de pré-émergence n’est justifié que pour les parcelles à fortes infestations d’ombellifères (aethuse ou ammi majus). Mais les conditions climatiques actuelles (temps sec et souvent venteux) est peu favorable à l’application d’un produit à action racinaire. Il est préférable d’attendre le premier traitement de post-émergence et de renforcer le programme avec un racinaire.

Apports d’azote en végétation

Les apports complémentaires d’azote peuvent se réaliser à partir du stade 2 feuilles vraies des betteraves (1re et 2e feuilles aussi grandes que les cotylédons) jusqu’au stade 4 feuilles vraies.

Réaliser ce second apport plus tardivement peut potentiellement entraîner une perte de productivité. Afin d’éviter la volatilisation ammoniacale, privilégier la forme ammonitrate pour un apport à deux feuilles.

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