Blés améliorants : les besoins unitaires à prendre en compte en 2017

Les blés améliorants ont des objectifs élevés en protéines pour leur commercialisation. Leurs besoins unitaires en azote sont supérieurs à ceux des variétés classiques de blé tendre en partie pour répondre à ces objectifs. Ces besoins sont différents d’une variété à une autre et d’un bassin de production à un autre. Retrouvez les recommandations 2017 pour votre région, intégrant les dernières variétés inscrites.

L’estimation du besoin en azote du blé tendre dans la méthode du bilan prévisionnel repose sur la prise en compte du besoin unitaire en azote (ou coefficient « b »). Ce besoin correspond à la quantité d’azote nécessaire pour produire 1 quintal et s’exprime en kilogramme d’azote par quintal. Sur blé tendre, il est lié à la variété.

Lorsqu’elles sont fertilisées à l’optimum pour la production de grain, les variétés de blés améliorants ou de force (BAF) ont en moyenne des besoins unitaires de l’ordre de 3,5 kg N/q (tableau 1). Mais à ce niveau de fertilisation, elles n’atteignent pas la teneur de protéines minimale de 14,5 %, souvent citée dans les contrats.

Des besoins complétés selon la variété et la région

Pour ces blés, il faut donc compléter les besoins unitaires pour un objectif de qualité, appelés bq.

Les bq sont propres à chaque variété car celles-ci n’ont pas la même aptitude à élaborer des protéines. Par ailleurs, ces bq peuvent varier (du Nord au Sud) du fait de conditions pédoclimatiques différentes.

Ainsi, les besoins unitaires des blés améliorants intégrant les objectifs de qualité peuvent varier de 3,5 à 4,1 kg N/q, selon la variété et leur zone de culture.

 


fiche technique pdf iconeConsultez les besoins unitaires des variétés de blés améliorants selon votre région :


 

Christine LESOUDER (ARVALIS – Institut du végétal)

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